En perspective du colloque Interdépendence2016 qui se déroulera les 13, 14 et 15 mai 2016 à Bruxelles, Planète Vie publie cet ouvrage manifeste qui dénonce le zoocide perpétré par l’espèce humaine et revendique des droits pour la nature et les animaux. En voici ici la présentation, en dernière de couverture.


dauphin.jpg Ce livre repose sur un constat. Quels que soient les dossiers et les commissions – nationales ou internationales – auxquels Planète-Vie a participés durant ces 20 dernières années la balance a toujours penché en faveur des intérêts économiques. Une transformation surréaliste s’est opérée dans nos rapports au vivant. L’homme est devenu responsable du zoocide le plus important que la terre ait connu : chaque année, 60 milliards d’animaux domestiques sont tués dans nos élevages industriels, près de 1000 milliards dans l’écosystème marin. Quant à la faune sauvage sacrifiée au bénéfice des activités humaines, on prévoit d’ici à 2050 que 30 % des espèces auront disparu de notre planète…

Il existe certes des textes de loi magnifiques pour protéger les animaux et leurs écosytèmes. Mais limités dans leur portée et sans moyens pour les faire appliquer, partout dans le monde les mots sont vidés de leur sens pour permettre au système économique d’exploiter ces « richesses » avec pour seule règle la maximalisation des profits. La situation qui prévaut pour les cétacés et les delphinariums en est un exemple flagrant. Ce système aveugle, dénué de toute forme d’éthique ou de compassion, repose sur un fait juridique : l’animal, qualifié ou non d’être sensible, est une chose relevant de la catégorie juridique du mobilier dans la plupart des ordres juridiques à quelques exceptions près.

Si nous voulons réellement respecter la Nature et les Animaux, nous devons leur reconnaître une identité et des droits. Prenant le dauphin comme ambassadeur ce manifeste vibrant, appuyé par le monde artistique et de nombreuses associations, est un appel adressé à l’Homme et particulièrement à ses représentants politiques pour qu’ils accordent au monde vivant une catégorie juridique propre et indépendante de celles de l’humain et du mobilier, avec à la clé des droits qui leur permettraient de changer leur – et notre – destin. Car tout est lié.

Dr Yvan Beck
Président de Planète Vie

Site du colloque Interdépendance2016
Commander l’ouvrage Ceci n’est pas un dauphin

PS: Merci à tous les artistes qui se sont et s’associeront au projet en 2016 (16 oeuvres ont été reproduites dans le livre)
et à Karen Van Vaerenbergh dont la sculpture orne la 1ère de couverture.