Avec Brigitte Gloire (Oxfam Solidarités), Cécile de Schoutheete (Inter-Environnement Wallonie) et Thomas Eraly (Conseil de la Jeunesse), à leur retour de Cancun! Débat sur l’enjeu du multilatéralisme comme mode de gouvernance mondiale…


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Beaucoup de citoyens se demandent si des sommets comme celui de Cancun sur le climat, servent vraiment à quelque chose Outre qu’ils occasionnent une quantité non négligeable d’émissions de gaz à effet de serre…

Rappelons que ce sommet organisé sous l’égide des Nations Unies permet à toutes les nations de participer à la négociation, même si c’est de manière inégale et problématique à bien des égards.

Serait-ce mieux si la politique climatique était réservée aux pays les plus riches? Ceci dit, le multilatéralisme tel qu’il est mis en oeuvre actuellement, peut-il répondre aux défis que pose la marchandisation des biens publics mondiaux?

Nos “envoyés spéciaux” à Cancun répondront “à chaud” à ces questions.

Ce sera aussi l’occasion de vérifier les effets du cri d’alarme d’Alberto Gómez, de la coordination internationale de Via Campesina, ce 30 novembre, constatant que dans les ultimes documents de discussion, les propositions de l’Accord des Peuples signé à Cochabamba ont été éliminées. Ce qui fait évidemment s’incliner la balance « en faveur du marché du carbone et de la REDD (Réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation), mécanisme qui permet de faire progresser la privatisation mondiale des forêts, de la jungle et des territoires ». A cette occasion, Via Campesina réaffirmait le rôle des paysans, qui est de produire des aliments pour tous de manière durable tout en respectant la planète…

Pour en savoir plus: Dossier climat, position papers des associations

Vidéo de la manifestation pour le climat du 28 novembre 2010 à Bruxelles