L’EIDD devient l’AIR. Derrière ces acronymes se cache une idée: améliorer la qualité des politiques publiques en analysant au préalable les impacts que celles-ci pourraient avoir sur les différentes sphères de la société, qu’elles soient économique, environnementale ou sociale.


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Depuis fin 2013, l’Etude d’Incidence des décisions sur un développement durable (EIDD) est devenue l’Analyse d’Impact de la Réglementation (AIR).

L’objectif reste le même: analyser les impacts d’un projet de politiques publiques, au niveau économique, social et environnemental et ce, afin de pouvoir modifier ce projet si l’impact se révèle négatif à tel ou tel niveau.

La procédure a toutefois été modifiée afin de faciliter la mise en oeuvre des AIR. Quels sont ces changements? La procédure en est-elle réellement simplifiée? Qu’en est-il du réel usage de ces analyses? Quelle vision du développement durable se cache derrière ces analyses d’impact?

Nous aurons l’occasion de débattre de ces questions en compagnie:

de représentants des pouvoirs publics:

  • Cédric van de walle, de l’Institut Fédéral pour le Développement Durable
  • Marie Bourgeois, de la Cellule autonome d’avis en Développement durable (Région Wallonne)

de membres d’associations:

  • Luc Lefèbvre, de Luttes Solidarités Travail
  • Paul-Marie Boulanger, de l’Institut pour le Développement Durable

L’échange croisé aura lieu le mardi 23 septembre 2014, de 9h30 à 11h30 à Mundo-B dans la salle FairTrade (Rue d’Edimbourg, 26 1050 Bruxelles). Merci de vous inscrire au préalable auprès d’Associations 21 à cette adresse afin que nous puissions prévoir le nombre de participants.

Si vous souhaitez vous informer sur l’AIR avant de participer à l’échange croisé, vous trouverez ci-dessous une liste de liens utiles sur le sujet:

  • page d’information de l’IFDD, redirigeant vers le site de l’Agence pour la simplification administrative, qui coordonne les AIR
  • [Article scientifique->http://pyramides.revues.org/562
    ] sur les analyses d’impact (cet article date de 2000 et n’intégre pas l’évolution de la législation belge sur le sujet mais apporte un éclairage intéressant sur les enjeux liés à ces analyses)