Les femmes ne sont pas un « groupe social » puisqu’elles représentent la moitié de l’humanité !
Et le genre n’est pas le sexe…


Le genre est la construction socio-culturelle des rôles féminins et masculins et des relations entre femmes et hommes. L’enjeu de cette définition n’est pas seulement la justice sociale, comme le montrent les déséquilibres démographiques dans certains pays asiatiques (122 hommes pour 100 femmes en Chine).
Il est donc urgent de promouvoir au niveau mondial mais aussi chez nous, des politiques d’égalité des chances visant l’intégration de la dimension du genre dans la politique générale. Pour ce faire, on dispose d’indicateurs sexo-spécifiques et d’outils tels que le « gender budgeting », « l’empowerment » et la déconstruction des stéréotypes.
Le Conseil de l’Europe définit ainsi le « gendermainstreaming » :
« la (ré)organisation, l’amélioration, le développement et l’évaluation des processus de prise de décision, aux fins d’incorporer la perspective de l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines et à tous les niveaux, par les acteurs généralement impliqués dans la mise en place des politiques ».
Le développement durable est donc transversal à plus d’un titre puisqu’il implique de veiller à ce que toutes les politiques, tous les programmes, intègrent à la fois le genre et les critères de durabilité. La rencontre de ces préoccupations est concomitante avec celle des mouvements sociaux féministes et écologistes de la seconde moitié du XXème siècle.21mf_color_light.jpg La société civile a ainsi permis de faire rentrer, en 1992, la dimension du genre dans l’Agenda 21 (chapitre 24).

L’avis des associations :

Le monde selon les femmes