L’analyse du cycle de vie (LCA) consiste à évaluer les impacts environnementaux d’un produit, d’un service ou d’un procédé, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à son traitement en fin de vie (du berceau au tombeau).


Le but est de réduire la pression de ce produit, service ou procédé sur les ressources et sur l’environnement tout au long de son cycle de vie. Du même coup, sa chaîne de valeur peut s’en trouver améliorée. La LCA est progressivement intégrée dans les méthodes et normes de gestion de l’environnement (ex. ISO 14040). Il s’agit à la fois d’une procédure (étapes standardisées), et d’un modèle de transformations mathématiques des flux en impacts environnementaux potentiels. La LCA s’intéresse également à la fonction du produit en ce qu’elle permet de comparer des produits remplissant la même fonction mais de manière différente (ex. Le livre papier et le livre électronique).

La LCA est donc d’abord un outil de gestion mais aussi, de plus en plus, un outil de sensibilisation : l’enjeu est crucial, dès lors que les ressources se raréfient. Certains minerais viendront à manquer d’ici quelques années et déjà leur extraction cause divers problèmes sociaux et environnementaux. Ceci sans parler d’autres matières premières autrement plus vitales sinon stratégiques. C’est pourquoi, notre économie ne doit plus seulement être pauvre en carbone, elle se doit également d’être économe en ressources.

Sur base de cette méthode éprouvée, on peut à la fois revendiquer des fabricants qu’ils réduisent les impacts négatifs tout au long de leurs chaînes de productions mais aussi les pousser à rendre des comptes sur ces impacts, les efforts entrepris pour les réduire et les résultats.

Plus généralement, l’analyse du cycle de vie d’un produit aide le consommateur à se rendre compte de l’impact de ses propres achats et usages, jusqu’à la façon dont il élimine des ressources une fois qu’il considère celles-ci comme des déchets.

Citons la série des « story of stuff » animée par l’américaine Annie Leonard (www.storyofstuff.org/international/) qui illustre parfaitement cet enchaînement de causes et d’effets et la nécessité d’une économie « circulaire », renvoyant producteurs et consommateurs à leurs responsabilités respectives et interdépendantes. Plus près de chez nous, diverses organisations déploient des trésors d’inventivité pour nous sensibiliser pareillement !

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L’avis des associations :

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