Les définitions ci-dessous posent la question de la légitimité des organisations qui représentent les citoyens… Leur responsabilité n’est donc pas mince!


L’UNESCO entend par société civile, l’auto-organisation de la société en dehors du cadre étatique ou du cadre commercial, c’est-à-dire un ensemble d’organisations ou de groupes constitués de façon plus ou moins formelle et qui n’appartiennent ni à la sphère gouvernementale, ni à la sphère commerciale.

Selon le Livre Blanc de la gouvernance de l’Union européenne, « la société civile regroupe notamment les organisations syndicales et patronales (les « partenaires sociaux »), les organisations non gouvernementales (ONG), les associations professionnelles, les organisations caritatives, les organisations de base, les organisations qui impliquent les citoyens dans la vie locale et municipale, avec une contribution spécifique des Églises et communautés religieuses ».

Ces définitions posent évidemment la question de la légitimité des organisations qui représentent ainsi les citoyens… Leur responsabilité n’est pas mince !

La conférence de Rio a inscrit la participation comme un principe fondateur du développement durable. C’est d’ailleurs dans la suite de Rio que la Belgique a mis en place son propre conseil de développement durable (CFDD) qui regroupe au sein de son assemblée générale 6 représentants des 5 groupes majeurs que sont les syndicats, les employeurs, les « académiques », les ONGs d’environnement et les ONGs de développement, ainsi que 2 membres représentant les associations de consommateurs et les producteurs d’énergie.

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Suite à une modification du cadre légal de 1997 (loi du 30/07/2010 parue au Moniteur du 14/10/2010), la composition du CFDD pourrait être ajustée, mais toujours « en veillant à une représentation équilibrée des acteurs économiques, des associations d’environnement et de développement tels qu’identifiés depuis la Conférence des Nations unies à Rio en 1992 ».

Le CFDD n’est pas le seul lieu où la société civile peut « participer » pour influencer les décisions politiques en matière de développement durable. Expressions publiques des opinions et modes d’action pour participer au dialogue politique peuvent prendre diverses formes.

Certaines associations considèrent la participation comme une fin en soi, un objectif de renforcement de pouvoirs et de capacités qui permet à leurs membres et à la population qu’elles représentent de mieux contrôler leur devenir. D’autres associations perçoivent la participation comme un simple moyen pour garantir de « bons » projets.

On le voit, entre la participation passive, voire alibi, et une véritable participation active aux prises de décisions, les positions des associations peuvent diverger. Les discussions et échanges croisés autour du concept de participation constituent dès lors un véritable défi pour notre plateforme.

L’avis des associations :

Oxfam Solidarité, IEW, Conseil de la Jeunesse

Espace Environnement

Oxfam Solidarité

Acodev