Alors qu’ils sont les moins responsables, les pays en voie de développement (PVDs) paieront le plus lourd tribu au réchauffement climatique. Vivant de l’exploitation des ressources naturelles, ils voient déjà les périodes de sécheresse s’allonger, la biodiversité perdre du terrain, les rendements agricoles diminuer, etc. Le réchauffement climatique accentue aussi la prévalence de maladies parasitaires et les phénomènes climatiques extrêmes, cyclones tropicaux, ouragans, typhons. Cette vulnérabilité du Sud vis-à-vis du climat est toutefois moins due à des facteurs géographiques qu’à la situation de pauvreté qui y règne.
Pauvreté, injustices et vulnérabilité au climat ne peuvent donc être dissociées. Pour assurer une réponse cohérente et équitable face à ces défis, Oxfam a décidé d’agir, au Nord comme au Sud pour mieux contenir le réchauffement climatique chez nous et aussi de soutenir les PVDs dans l’adaptation et l’adoption d’un modèle de développement plus soutenable.

Sur le front de la prévention, Oxfam Solidarité s’active dans divers lieux d’intervention : CFDD, sommets internationaux… (cfr p.XX). L’ONG y remet en cause les politiques de dérégulation qui entraînent une surexploitation des ressources naturelles, l’appauvrissement des Pays les Moins Avancés (PMA) et le transport énergivore de produits inutiles.
Sur le front de l’adaptation, Oxfam Solidarité plaide pour une augmentation substantielle des fonds d’adaptation destinés aux pays du Sud, qui visent à réparer le préjudice subi. Ces financements doivent être additionnels à l’Aide Publique au Développement, répondre au principe du pollueur–payeur et dépendre du degré de responsabilité et de capacités des pays développés. Les partenaires choisis au Sud par l’ONG promeuvent la souveraineté alimentaire, et développent des activités pauvres en carbone (coton bio, pratiques agro-écologiques, circuits courts…) et intègrent la gestion des risques climatiques.

Info : www.oxfamsol.be