Quelle démarche transdisciplinaire pour ouvrir une 3ème voie entre injonction de la pensée positive et fatalité de l’effondrement?

Co-pilotes: Antoinette Brouyaux (Associations 21), Julien Didier (Mycelium), Sébastien Kennes (Rencontre des Continents). 

Avec des interventions de Jean-Pascal van Ypersele (UCL), Renaud Duterme (CADTM), Christophe Dubois (Réseau Idée).

Rapporteuse: Brigitte Gloire. 35 participants.

Constats partagés

  1. Il y a, finalement, peu de recherches/ analyses sur les causes / blocages / dénis, qui expliquent la persistance de la non soutenabilité et pourquoi nous en sommes toujours là, 45 ans après le rapport « The limits of growth ».
  2. Lorsque les analyses existent sur les causes des problèmes environnementaux, la dimension politique est trop faible.
  3. Les chercheurs attendent des demandes citoyennes mais ils sont pénalisés s’ils y répondent.
  4. Les exclus ne sont pas entendus alors qu’ils sont les premiers à être confrontés à des situations de manques et de rupture et à pratiquer des solutions résilientes (sans parler de ceux qui vivent dans le dénuement sans avoir connu autre chose).

Recommandations

  1. Orienter la recherche vers les causes sous-jacentes aux prises de décisions non soutenables, aux fausses solutions et aux blocages -> analyse plus systémique et donc obligatoirement transdisciplinaire.
  2. Définir un nouveau cadre académique pour pouvoir pratiquer la transdisciplinarité. Cela impliquera plus de participation de la société civile, l’inclusion de la psychologie, de nouveaux indicateurs de performance pour les chercheurs (comme celui de répondre à des demandes citoyennes) pour aller au-delà du seul indicateur aujourd’hui valorisé (le nombre de publications).
  3. Favoriser la prise en compte et la participation de tous et en particulier des « exclus » dans le cheminement de la recherche.

Deux pépites

  1. Une recherche plus systémique nécessitera plus de transdisciplinarité
  2. “Complexi’clés” (réseau idée) ! Les clés vers une transdiscipline complexe & ” féminitude au coeur”

g