L’économie sociale est une autre manière de faire de l’économie, d’entreprendre. Historiquement (cfr p. XX), ce sont des gens qui se mettent ensemble pour répondre par l’activité économique à des besoins non rencontrés. La démocratie ne s’exerce pas seulement dans la cité mais aussi dans l’activité. Que le groupe en question soit homogène ou constitué en fonction d’attentes communes, la solution est donc inventée pour répondre au besoin de façon collective. En effet, il y a aussi la figure de l’entrepreneur, parfois ce sont des individus qui portent des projets et non des groupes.
Il s’agit en tout cas de produire des biens et services en privilégiant la finalité du service aux membres ou à la collectivité plutôt que le profit : c’est donc une finalité sociale au sens large, socialisée. L’activité n’est pas développée uniquement dans le secteur social. Et le choix de cette activité (réemploi, éolien…) tient compte de son impact sur la collectivité.
L’économie sociale est définie par de grands principes : services à la collectivité et aux membres, gestion démocratique, autonomie de gestion, primauté du travail sur le capital. En outre, un faisceau d’indices indique si une entreprise qui pense faire de l’économie sociale, peut être reconnue comme telle par ses pairs : statuts, tension salariale… C’est cela aussi, l’enjeu du fonctionnement collectif : s’accorder sur le projet politique qui sous-tend l’activité économique… Et sur les moyens de le réaliser !
Info : www.saw-b.be