La recherche conjointe entre universités et associations … Beaucoup de bonheur et parfois un grain de sable dans une mécanique bien huilée. Des porteurs de 4 projets différents ont, en duo (associatif/universitaire), témoigné de leurs parcours selon différents prismes : éléments de succès, difficultés rencontrées, questionnements et prise de recul sur son projet :

  • Recherche conjointe UCL/ATD Quart Monde – l’Aide alimentaire: quelle(s) alternative (s) ? Avec Agathe Osinski (UCL) et Vanessa Joos (ATD-quartmonde)
  • Ensemble pour la Santé, avec Ségolène Malengreaux (UCL) et Julie Maenaut (Plate-forme d’Action Santé Solidarité)
  • Ultra Tree, avec Julie Hermesse (assistante de recherche au Laboratoire d’anthropologie prospective LAAP de l’UCL)
  • Projet Extramuros, avec Christine Partoune (ULiège).

Co-pilotes: Delphine Fontenoy (Espace Environnement) et Denise Van Dam (UNAmur)

Rapporteur: Jacques Valentin (Institut Eco-Conseil) – 40 participants

Constats partagés

Des éléments essentiels sont ressortis :
  • Etablir un questionnement en commun
  • Produire des savoirs à destination des publics cibles
  • Equipe de praticiens et de scientifiques qui apportent leur compétences/regards.

Des facteurs considérés comme des moteurs :

  • Accepter une démarche évolutive dans laquelle la question de départ peut avoir été modifiée en cours de route
  • Inscrire l’exercice sur le long terme
  • Etre libre dans la confrontation des “cartes du monde”
  • Plus que la complémentarité, le binôme doit accepter de requestionner ses pratiques pour offrir une approche nouvelle et être innovant.

Des aspects qui constituent des freins :

  • La nature du financement
  • La remise en question que peut vivre les participants
  • Une explosion des besoins et attentes qu’il faut malgré tout canaliser
  • La temporalité
  • Les universités qui pour certaines travaillent encore en silo.

Quelles recommandations sont ressorties de votre atelier ?

  • Permettre des projets évolutifs dont les questionnements peuvent changer en cours de route
  • Aller au delà de la complémentarité des compétences en requestionnant les pratiques respectives
  • Déconstruire par la pratique, grâce à un processus d’animation adapté, la position du chercheur dominant les autres acteurs.

Deux pépites à retenir…

  1. Une part d’inconnue peut être maintenue dans le projet et peut être gérée par une animation adaptée, le chaos est autorisé
  2. Tenir compte de la temporalité de chacun des secteurs.